Leïla et les chasseurs
Paroles et musique de Francis Cabrel (1983)
 
        Am   A(m)add9
        F    F7M/11#
        Am        A(m)add9
        Leïla, si tu savais les yeux qu'elle a
                                        F         F7M/11#
        Quand elle voit s'approcher les chasseurs
        Am        A(m)add9
        Leïla, si tu savais les yeux qu'elle a
                                        F         F7M/11#
        Quand elle voit s'approcher les chasseurs
        Am
        A(m)add9
        Pas la peine de mentir
        Leïla sait ce que veut dire
        F      F7M/11#
        Ce feu sous les paupières blanches
        Qui fixe le dessous de ses hanches
        E
        Ces mots humides de pluie
        Qui meurent aussitôt dits
        D
        Ces corps tendus immobiles
        E                         Am7
        Après les éclairs faciles
        Leïla, elle les conaît trop
        Faux nez et faux numéros
        Même par terre même morts
        Et quand même les plus forts
        Leurs phrases pleines de détours
        Qui craignent la Lumière du jour
        Ils cachent tous quelque chose
        Ils chassent tous quelque chose
        D   E   Am7   D/A
        Am7   D6   D   E   F   F   G  
  
        Y'a ceux qui pleurent de joie
        En ajoutant une croix
        Ceux qui l'aiment à tout jamais
        Et qui ont un avion juste après
        Ceux qui ont des barques sur la Seine
        Trop loin pour que je t'y emmène
        Ceux qui ont de l'or plein les châteaux
        Ceux qui ont des ports pleins de bateaux
        Leïla, si tu savais les yeux qu'elle a
        Quand elle voit s'approcher les chasseurs
        Ils parlent tellement fort
        Ils sont tellement nombreux
        Qu'un soir de fâtigue elle s'endort
        Contre la peau de l'un d'eux
        Pour peu qu'il soit d'une autre sorte
        Un peu moins menteur que les autres
        Elle aura le gris du matin
        Et les fleurs du papier peint
        Leïla n'y peut pas grand chose
        Si elle a la fraîcheur des roses
        Elle est la cible de vos flèches
        Mais c'est pas vous qu'elle cherche
        Elle rêve d'un fragile, d'un fou
        Qui l'embrasse au quinzième rendez-vous
        Qui tremble en lui prenant la main
        Et surtout qui ne dise rien
        Leïla elle les connaît trop
        Faux nez et faux numéros
        Même par terre même morts
        Et quand même les plus forts
        Ils cachent tous quelque chose
        Ils chassent tous quelque chose